L'Oiseleur, Extrait.

Deux extraits de : "L' Oiseleur"... un chapitre d'un livre en cours d'écriture.

 

«  (…)

Etrangement, vous avez la sensation d’être ici et maintenant parfaitement à votre place, au bon endroit. Alors vous prenez tout votre temps. Celui de détailler très précisément cette immense volière qui vous entoure.
Vous en devinez l’orfèvrerie des soudures. La perfection des barreaudages qui dessinent des lignes horizontales absolument parallèles. Lignes, elles aussi de couleur or qui vous renvoient de petits éclats de lumière tamisée. Toutes ces lignes métalliques ne font qu’augmenter la sensation de hauteur. D’un équilibre et d’une harmonie visuelle si parfaite dans les proportions. Manifestement, vous êtes face au travail d’un véritable artiste. Celui qui a dessiné, créé puis fabriqué cette volière, certainement « L’Oiseleur », puisque tel est son nom d’après l’enseigne extérieure.

Mais que dire de l’intérieur de cette volière aux oiseaux. De là ou vous êtes, vous remarquez les nombreuses branches naturelles qui permettent aux oiseaux de se poser. Des nids, des niches, comme de petits refuges pour oiseaux sont disséminés çà et là à l’intérieur de la volière, le tout pris dans une végétation bien réelle et vivante faites de petits arbres, conifères et autres résineux. L’éclairage de l’ensemble, bien qu’artificiel vous rappelle l’éclairage naturel. Là aussi, « L’Oiseleur » a apporté un soin particulier à ce détail. Comme s’il avait voulu faire de cette volière une sorte de « paradis pour oiseaux ». 
Mieux encore, vous découvrez de votre regard que le sol de la volière est traversé sur toute sa longueur par un petit ruisseau qui s’écoule en chantant, tout en dessinant des courbures entre les zones herbacées, de mousses ou tout simplement de sable et de terre. De ci de là, de petits massifs floraux de toutes couleurs viennent apporter la touche finale à cette réalisation de rêve.
Oui, c’est cela, vous vous dites que « L’Oiseleur » a certainement voulu recréer un monde de rêve, sorte de visualisation de son monde, celui du rêveur éveillé. Celui d’un rêveur tellement éveillé que son monde en devient réel, du moins la représentation qu’il s’en fait.

(...) »

« (...)
Alors vous comprenez l’extraordinaire travail éducatif fait par l’Oiseleur. Vous comprenez pourquoi cette cage, la Volière d’Or n’a pas besoin de portes fermées. Nul besoin. Tout a été réalisé et pensé par l’Oiseleur avec un grand soin de perfection. La porte qui ferme, qui clos la cage n’a pas lieu d’être physique. Cette porte est psychologique, et elle a comme nom la Peur.
Vous réalisez à cet instant que pour ces oiseaux, sortir de la Volière d’Or, est en quelque sorte rejoindre les abysses d’un néant qui pour eux ne peut exister puisque néant. Que ces oiseaux ont peur de se projeter dans l’inconnu, d’y avancer pas à pas, battement d’ailes après battements d’ailes en totale confiance.

Fugacement vous revient l’image de « l’Equilibriste de la Vie », sur son câble tendu qui s’en remet, pas après pas au pas suivant, sans savoir ce qui va exactement s e passer. Et pourtant, il avance. Il avance en direction de sa Libération, celle de l’Être réalisé qui a traversé sans encombre le vide sous ses pieds…

Alors vous comprenez que les oiseaux de la Volière d’Or sont aussi des Equilibristes de la Vie. 
Certains ne quitteront jamais leur plateforme de départ ni ne tenteront de le faire ;
D’autres tomberont, souffriront d’avoir essayé et s’en reviendront à leur point de départ sans plus jamais vouloir quitter leur inconfort si confortable - leur confort si inconfortable et s’ en remettront à l’Oiseleur pour Vivre ;
D’autres encore recommenceront encore et encore jusqu’à parvenir à leurs fins. Véritables parcours de délivrance du passé, de leur passé. Chacune de leur tentative leur permettant de déposer à même le sol les lourds fardeaux que sont ceux de leurs croyances limitantes, des apprentissages transgénérationnels, de l’éducation rendue par la matrice sociétale de l’Oiseleur (…) ».
Alors vous réalisez que pour ces derniers la peur n’est plus. Que coule en eux tout simplement l’Amour. Cet Amour à Eux s’étant construit en partant du néant, dans le néant, ce moment si particulier ou l’Entité est seule avec elle-même, face à elle-même et seulement elle. 
De ce néant peut jaillir le plus grandiose des feux d’artifices que vous ayez vu de votre vie, le feu d’artifice de tous les Possibles. Véritable illumination de votre Cœur Intérieur, dans la Tri-Unité Vibrale Ki-Ris-Ti.
(...) ».

 

Frédéric-Arémis.

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